//  Critical Acclaim

Frau ohne Schatten / Théâtre des Champs-Elysées

“Tout change quand paraît l’Impératrice. Timbre d’argent cousu d’or, avec un aigu agile comme le vol de l’hirondelle, un galbe de la phrase aux souplesses félines, Elza van den Heever est la grande triomphatrice de la soirée. L’incarnation aura besoin de se libérer, mais pour une première fois, c’est déjà un accomplissement, qui impose l’artiste parmi les grands sopranos Strauss d’aujourd’hui.”

Diapason

“La soprano sud-africaine Elza van den Heever illumine le rôle de l’Impératrice d’un timbre rayonnant et doux, nullement gênée par les acrobaties de l’écriture au I er acte, et offre un chant orné à la fois aigu et sombre de soprano ”jugendlich dramatisch” (dramatique juvénile). Intéressante est la progression dans une partie ingrate, jusqu’à une identification sensible à l’acte III, avec des accents profonds à l’heure de l’ultime renoncement et du refus d’aller plus avant dans les plans de la rusée Nourrice.”

ON Magazine

“Elza van den Heever, dont c’est il nous semble la prise de rôle, effectue une entrée dans les éthers absolument splendide. Elle sautille en riant entre les embûches de Richard Strauss jusque dans les écarts redoutables du troisième acte. Elle aussi possède cette habilité à darder des aigus dès les attaques de phrase et à enfler la voix. Surtout le timbre conserve son brillant et sa rondeur dans toutes les circonstances.”

Forum Opéra

“Mais on retiendra surtout la prise de rôle d’Elza van den Heever en Impératrice… son gran soprano lyrique qui ne demande qu’à s’épanouir dans un aigu qu’elle saura rendre encore plus translucide. D’ores et déjà une éclatante victoire, qui a mis la salle à genous.”

Le Figaro